C’est mon premier jugement et voyage en Grèce. A Munich, escale vers Athènes, je retrouve Pierre Chanoy, Juge OMJ Psittacidés, convoqué également pour juger le 1er ATTIKA BIRD SHOW. Après quelques heures d’avion nous arrivons à Athènes. Il est 13H heure, nous sommes pris en charge à l’atterrissage par un membre du Club organisateur. Il nous restera à attendre le lendemain pour découvrir la salle d’exposition et les oiseaux à juger, car la préparation n’est pas terminée (enlogement des oiseaux).
L’hôtel est à proximité de la mer, et je ne peux résister à l’envie de prendre quelques photos en fin de journée.
Je vous laisse apprécier. Au loin, on distingue les transporteurs qui croisent au large des îles Grecques.
La journée a été longue. Je me suis levé à 3H30 pour aller prendre mon avion. A Athènes, le décalage horaire est d’une heure. Il faut penser à se reposer, car demain matin les choses sérieuses commencent.
Je suis quand même impatient de découvrir l’exposition. Les éleveurs grecs sont régulièrement présents aux championnats du Monde. Je sais que le niveau ornithologique de ce pays est en très forte progression. L’Attika Bird Show regroupe les 5 clubs d’Athènes. C’est une première. L’exposition est jugée par des juges OMJ italiens, belges, néerlandais et français.
Athènes est une ville particulièrement animée la nuit. La circulation sur les bords de mer est intense.
Levé du jour sur la baie. Il est 7H15. A 8H nous partons à la salle d’exposition.
Avec mon collègue Néerlandais, nous nous mettons « au travail ».
Pierre Chanoy en action avec des observateurs attentifs au déroulement du jugement.
La salle d’exposition est spacieuse. La luminosité très correcte, particulièrement le matin. Les juges canaris couleurs jugent devant de grandes baies vitrées.
5 clubs se sont réunis pour organiser cette exposition. Toutes les cages d’expositions ne sont pas identiques, mais ce n’est pas important. Cela fait partie des réglages pour les prochaines années
Vue de la section psittacidés
En Faune Européenne et Hybrides, certains sujets exposés peuvent voyager sans problèmes et aller jouer le Mondial au Portugal.
Une belle salle pour une belle exposition !
Les canaris de postures étaient également bien représentés
2651 sujets exposés :
Canaris de couleurs et de postures : 626 + 1246
Faune Européenne : 123
Hybrides : 101
Psittacidés : 184
Et les Colombes étaient au nombre de : 4
Vue de la section canaris couleurs avec ses canaris mosaïques à fond rouge.
Avec mon collègue néerlandais nous jugeons ensembles les fringillidés exotiques (tarins américains, roselins…)
Les chardonnerets étaient particulièrement bien représentés.
Le nombre de chardonnerets en mutations de couleurs était impressionnant. La diversité des mutations étonnante : Brun, Isabelle, Agate, Aminet, isabelle satiné, Brun pastel, Isabelle pastel, Brun tête blanche, Agate tête blanche, ancestral tête blanche, Isabelle satiné tête blanche, brun jaune, Agate jaune…Cette représentativité est digne d’une exposition « spéciale indigène ». Félicitations aux éleveurs grecs, ils peuvent voyager et jouer les concours internationaux sans problèmes.
Dans la série Agate, quelques Chardonnerets bien typés étaient présentés . L’oiseau sur la photo est un Agate porteur certainement de satiné ou de Lutinos (trop de blanc dans le plumage et particulièrement sur le dos)
De très beaux Chardonnerets de Sibérie en mutations têtes blanches (Facteur récessif autosomal) étaient exposés. Ici un brun tête blanche Best in Show de la série mutations.
Le masque large, le dessin orange de la nuque, l’absence de casque noir, sont des caractéristiques de la mutation tête blanche.
Chardonneret (Carduelis carduelis carduelis) en mutation Brune (facteur lié au sexe et récessif), champion de catégorie.
Mutation Agate (Facteur lié au sexe et récessif), champion de catégorie. Le dos de l’Agate doit présenter une couleur gris beige uniforme. Pas beige rosé (Aminet), pas sable, pas blanche grisâtre (Agate porteur de satiné)…..
Les têtes blanches avaient une forme remarquable, beaucoup de volume et une tête très massive.
Les chardonnerets en phénotype sauvage ou couleur ancestrale étaient nombreux. Les chardonnerets major ou Chardonnerets de Sibérie (Carduelis carduelis major) jouaient avec les Chardonneret parva (Carduelis carduelis parva). Les 4 premiers de la catégorie étaient des parva. La plupart des majors manquaient de préparation, présentaient une coloration orange dans les rémiges (colorant) et bon nombre avaient un dessin orange au niveau de la nuque ainsi qu’un masque anormalement large (porteurs de tête blanche). Le titre se joue sur la couleur, le dessin, la forme, le plumage et le maintien. Ce n’est pas le plus gros qui gagne mais le plus proche du standard de l’espèce ou de la sous-espèce.
Les Chardonnerets parvas (Carduelis carduelis parva) étaient particulièrement bien préparés. L’oiseau champion en photo chantait pendant le jugement…un véritable bonheur et mon coup de cœur.
Chardonneret en mutation Brune Jaune (Mutation Brune hérédité liée au sexe et récessif combinée avec le facteur Jaune dominant autosomal)
Les Chardonnerets en mutation jaune sont particuliers. Il est très difficile d’avoir un sujet avec un masque bien dessiné.
Chardonneret major en mutation Agate tête blanche (combinaison facteur Agate lié au sexe et avec le facteur tête blanche récessif autosomal) . On peut remarquer le masque très large et la coloration de la poitrine. Attention, un chardonneret doit présenter un dessin de poitrine (champignon)
L’oiseau sur la photo a un plumage incomplet (nombreuses rémiges manquantes)
Très bon sujet : 94 points Best in Show !
Autre difficulté chez les sujets de forte taille (major ou chardonneret de Siberie), le dessin net du masque. Ceci est vrai également chez les têtes blanches (brun tête blanche en photo)
Le même oiseau sans le flash de l’appareil photo.
Le Chardonneret parva Best in show. Superbe masque, superbe dessin de poitrine. Un bec un peu allongé. Une belle couleur de masque, des miroirs jaunes, des dessins de queue complets, toutes les caractéristiques de la sous-espèce.
Compte tenu de leur niveau, les parvas peuvent voyager et aller jouer au Portugal au Mondial COM
Très bon dessin de tête. Forme et maintien excellents.
On distingue bien le dessin de poitrine sur cette photo.
Le best in Show 94 points avec la rosace de la CNJF emportée dans mes bagages.
Pas de Bouvreuil Ponceau mais des bouvreuils pivoines (Pyrrhula pyrrhula) de toute beauté.
Le mâle Bouvreuil pivoine champion, comme le chardonneret parva, chantait sur la table de jugement.
La préparation de ce mâle bouvreuil était parfaite !
Les verdiers d’Europe (Carduelis chloris) panachés étaient les plus représentés. Malheureusement leur lipochrome était moyen ainsi que leur forme. Quelques sujets bruns étaient corrects. Les agates manquaient de contrastes et présentaient une phaéo fautive
On ne rencontre pas souvent des Uragues de Sibérie. Ici un très beau mâle (Uragus sibericus sibericus). A noter que seul une mutation est fixée à ce jour, la mutation brune liée au sexe et récessive.
L’oiseau était très bien préparé à la cage d’exposition
Bon dessin de tête et bonne coloration.
Il existe une sous-espèce beaucoup plus petite (Uragus sibiricus lepidus)
La femelle Urague de Sibérie était moins spectaculaire mais très bien préparée également
les tarins américains étiaient bien représentés. Ici un mâle Tarin du Venezuela
Il faut être particulièrement vigilant avec le tarin rouge du Venezuela (Carduelis cucullata) car de nombreux sujets présentent des caractéristiques appartenant au tarin des aulnes (Carduelis spinus) ou du tarin de Magellan (Carduelis magelanicus). L’introduction des mutations présentent chez ces deux espèces par hybridation intra spécifique chez le Tarin du Venezuela en est la cause.
Très belle surprise. Plus de 50 Roselins du Mexique en concours. Beaucoup de phénotype sauvage mais également des mutés comme ce Topaze.
Mâle Roselin du Mexique dilué
J’ai jugé un grand nombre de Chardonneret X canari. Beaucoup ne présentaient pas les dessins de queue (1/2 lunes blanches sous sur partie intérieure des rectrices. Le plus bel hybrides (Best in Show) était ce tarin Noir (Carduelis attrata) X canari.
Nous avons passé un très bon moment. Notre passeur de cages était lui-même un passionné.
Des oiseaux rarement observés en France : 7 Bulbul à ventre rouge (Pycnonotus cafer) tous particulièrement calmes et beaux.
Autre belle surprise : un Martin triste (Acridotheres tristis)
Best in Show série exotiques becs droits : Amadine à tête rouge (Amadina erythrocephala)
Champion également : femelle d’Astrild Pourpre (Uraeginthus ianthinogaster)
Superbe Diamant de Bichenovi (Poephila bichenovii)
Mâle d’Astrild Pourpre (Uraeginthus ianthinogaster)
Champion de sa catégorie : mâle canari mosaïque lipochrome rouge
Très bel oiseau jugé par Francis Lemoine (Juge Français Canaris couleurs OMJ)
Femelle canari lipochrome mosaïque rouge
Canari lipochrome rouge intensif
Canari lipochrome rouge schimmel
Perruche ondulée de couleur
Perruche moineau céleste (Forpus coelestis) en mutation bleue
Une allée de l’exposition avec les fiches de jugements sur les cages comme à Reggio Emila en Italie.
Le jugement est terminé. Les membres de l’organisation aidés par les juges présents apposent les fiches de jugements sur les cages.
Ce premier show regroupant les 5 associations ornithologiques d’Athènes a été une réussite. Le nombre d’oiseaux était important, et certains sujets de très bon niveau.
J’espère qu’en 2016, George Paneras et son équipe auront l’opportunité de reconduire ce type d’expérience en regroupant plusieurs clubs.
Un Loriquet jouait également le titre
Toui à bandeau jaune (Psilopsiagon aurifrons)
Grand moment pour les élèves juges grecs, Pierre Chanoy à la demande de l’organisation a officié également comme examinateur lors de ce concours.
Ambiance sympathique et passionnée pendant le jugement des Roselins du Mexique en mutations de couleurs.
Certains Roselins du Mexique (Carpodacus mexicanus) en phénotype sauvage étaient particulièrement beaux.
Vu des stands commerciaux
Un grand choix de graines au détail et en mélanges était présenté aux éleveurs
Le stand de King Birds était particulièrement bien présenté. Cette marque commercialise des mélanges spécialisés que l’on souhaiterait trouver en France.
George Paneras et le comité organisateur du premier Attika Bird Show, ont offert à tous les juges un Honorary Award en remerciement de leur jugement. Ici Pierre Chanoy reçoit son prix.
Je souhaite remercier George Paneras et son équipe pour la qualité de l’accueil qui nous avait été réservé. Ce fut un plaisir de pouvoir contribuer à la réussite de cette première exposition.
Je n’ai pas résisté, un peu comme pour mon reportage sur Malte (voir le reportage au pays des éleveurs de verdiers) de partager avec vous certains paysages, et notamment la Marina.
La marina
Le dernier soir, nous avons visité Athènes, et plus particulièrement les alentours de l’Acropole.
L’Acropole au fil des siècles a connu de nombreux bouleversements. Temple, puis mosquée, puis église, puis à nouveau temple. Ce lieu majestueux a fait l’objet de destructions massives et de pillages. Sa restauration prendra des années. Heureusement elle est classée au patrimoine mondial de l’Unesco
Le musée de l’Acropole étant ouvert, c’était l’occasion de découvrir durant quelques heures l’histoire d’Athènes. Ici l’entrée du musé avec en haut à gauche l’Acropole.
Entrée de ce magnifique musé
Le Hall permettant l’accès au trois étages du musé.
Au premier étage la ”Salle des œuvres archaïques’ ‘dans les parties Est et Sud ,présente les sculptures grandioses qui ornaient les premiers grands temples de l’Acropole
Les salles sont spacieuses. Au premier étage on découvre grâce à des vidéos les secrets de la restauration des statues présentées. Des copies représentant les œuvres telles qu’elles étaient à l’origine nous font apprécier les mariages de couleurs. Ici la salle des œuvres archaïques présente les structures qui ornaient les grands temples de l’Acropole.
L’Erechteion. Les statues imposantes provenant d’un des temples en cours de restauration contemplent les visiteurs.
De nombreuses statues ont été détruites ou saccagées au fil des siècles et des invasions.
La visite de ce musé est un véritable voyage dans le temps. Il faut compter trois heures pour faire le tour des trois étages. Au deuxième, on trouve une salle de restaurant avec vue sur l’Acropole, et une salle vidéo retraçant l’histoire de l’Acropole à travers les âges.
présentation originale de monaies anciennes
L’espace dédié au Parthénon (troisième étage) est sans doute le plus spectaculaire du nouveau musée. Le plan du Parthénon est reconstitué grandeur nature et les sculptures :
– frontons
– métopes de la frise dorique
– frise ionique des Panathénées
sont placées dans leur position originelle avec l’avantage d’être à une hauteur idéale pour les visualiser. Toutes les parties manquantes, qui se trouvent dans d’autres musées (notamment au British Museum et au Louvre), ont été remplacées par des copies en plâtre blanc. De plus, de ce troisième étage, on a une superbe vue sur le Parthénon.
Une infime partie de la frise ionique des Panathénées
Dernier regard sur l’Acropole en quittant le centre d’Athènes pour revenir à l’hôtel.
Des vitrines mettent en valeur des objets d’une grande finesse. La chouette, animal favori d’Athéna, veillait sur les trésors du musée. Sur toutes les monnaies d’argent d’Athènes (et dans tout son Empire) on trouvait les effigies de la chouette et d’Athéna
La porte d’Hadrien.
l’Olympieion
La place du métro d’Athènes avec au loin l’Acropole
Dernière promenade avant de partir pour l’aéroport. la marina présente une impressionnante collection de yachts et trimarans.
En se promenant le long de la marina, on est loin de penser que l’économie de la Grèce est au plus mal.
Certains pêcheurs vendent leurs poissons directement sur la plage.
L’eau est limpide, mais le défilé de gros tankers au large des îles nous laisse imaginer le pire pour la biodiversité.
Décollage d’Athènes et fin d’un séjour riche en échanges et en partages d’expériences
Rapidement nous laissons la Grèce derrière nous.
Les meilleures choses ont une fin. J’espère que ce reportage vous aura intéressé. Il m’a demandé un peu de temps pour le préparer. C’était en quelque sorte mon cadeau de fin d’année pour vous remercier de vos visites régulières.
J’ai été heureux de pouvoir participer au jury de ce 1° Attika Bird Show. J’espère pouvoir revoir un jour George Paneras, Panagiotis Vrannas, et tous les éleveurs passionnés que j’ai eu l’occasion de rencontrer à Athènes.
C’est mon premier jugement et voyage en Grèce. A Munich, escale vers Athènes, je retrouve Pierre Chanoy, Juge OMJ Psittacidés, convoqué également pour juger le 1er ATTIKA BIRD SHOW. Après quelques heures d’avion nous arrivons à Athènes. Il est 13H heure, nous sommes pris en charge à l’atterrissage par un membre du Club organisateur. Il nous restera à attendre le lendemain pour découvrir la salle d’exposition et les oiseaux à juger, car la préparation n’est pas terminée (enlogement des oiseaux).
L’hôtel est à proximité de la mer, et je ne peux résister à l’envie de prendre quelques photos en fin de journée.
Je vous laisse apprécier. Au loin, on distingue les transporteurs qui croisent au large des îles Grecques.
La journée a été longue. Je me suis levé à 3H30 pour aller prendre mon avion. A Athènes, le décalage horaire est d’une heure. Il faut penser à se reposer, car demain matin les choses sérieuses commencent.
Je suis quand même impatient de découvrir l’exposition. Les éleveurs grecs sont régulièrement présents aux championnats du Monde. Je sais que le niveau ornithologique de ce pays est en très forte progression. L’Attika Bird Show regroupe les 5 clubs d’Athènes. C’est une première. L’exposition est jugée par des juges OMJ italiens, belges, néerlandais et français.
Athènes est une ville particulièrement animée la nuit. La circulation sur les bords de mer est intense.
Levé du jour sur la baie. Il est 7H15. A 8H nous partons à la salle d’exposition.
Avec mon collègue Néerlandais, nous nous mettons « au travail ».
Pierre Chanoy en action avec des observateurs attentifs au déroulement du jugement.
La salle d’exposition est spacieuse. La luminosité très correcte, particulièrement le matin. Les juges canaris couleurs jugent devant de grandes baies vitrées.
5 clubs se sont réunis pour organiser cette exposition. Toutes les cages d’expositions ne sont pas identiques, mais ce n’est pas important. Cela fait partie des réglages pour les prochaines années
Vue de la section psittacidés
En Faune Européenne et Hybrides, certains sujets exposés peuvent voyager sans problèmes et aller jouer le Mondial au Portugal.
Une belle salle pour une belle exposition !
Les canaris de postures étaient également bien représentés
2651 sujets exposés :
Canaris de couleurs et de postures : 626 + 1246
Faune Européenne : 123
Hybrides : 101
Psittacidés : 184
Et les Colombes étaient au nombre de : 4
Vue de la section canaris couleurs avec ses canaris mosaïques à fond rouge.
Avec mon collègue néerlandais nous jugeons ensembles les fringillidés exotiques (tarins américains, roselins…)
Les chardonnerets étaient particulièrement bien représentés.
Le nombre de chardonnerets en mutations de couleurs était impressionnant. La diversité des mutations étonnante : Brun, Isabelle, Agate, Aminet, isabelle satiné, Brun pastel, Isabelle pastel, Brun tête blanche, Agate tête blanche, ancestral tête blanche, Isabelle satiné tête blanche, brun jaune, Agate jaune…Cette représentativité est digne d’une exposition « spéciale indigène ». Félicitations aux éleveurs grecs, ils peuvent voyager et jouer les concours internationaux sans problèmes.
Dans la série Agate, quelques Chardonnerets bien typés étaient présentés . L’oiseau sur la photo est un Agate porteur certainement de satiné ou de Lutinos (trop de blanc dans le plumage et particulièrement sur le dos)
De très beaux Chardonnerets de Sibérie en mutations têtes blanches (Facteur récessif autosomal) étaient exposés. Ici un brun tête blanche Best in Show de la série mutations.
Le masque large, le dessin orange de la nuque, l’absence de casque noir, sont des caractéristiques de la mutation tête blanche.
Chardonneret (Carduelis carduelis carduelis) en mutation Brune (facteur lié au sexe et récessif), champion de catégorie.
Mutation Agate (Facteur lié au sexe et récessif), champion de catégorie. Le dos de l’Agate doit présenter une couleur gris beige uniforme. Pas beige rosé (Aminet), pas sable, pas blanche grisâtre (Agate porteur de satiné)…..
Les têtes blanches avaient une forme remarquable, beaucoup de volume et une tête très massive.
Les chardonnerets en phénotype sauvage ou couleur ancestrale étaient nombreux. Les chardonnerets major ou Chardonnerets de Sibérie (Carduelis carduelis major) jouaient avec les Chardonneret parva (Carduelis carduelis parva). Les 4 premiers de la catégorie étaient des parva. La plupart des majors manquaient de préparation, présentaient une coloration orange dans les rémiges (colorant) et bon nombre avaient un dessin orange au niveau de la nuque ainsi qu’un masque anormalement large (porteurs de tête blanche). Le titre se joue sur la couleur, le dessin, la forme, le plumage et le maintien. Ce n’est pas le plus gros qui gagne mais le plus proche du standard de l’espèce ou de la sous-espèce.
Les Chardonnerets parvas (Carduelis carduelis parva) étaient particulièrement bien préparés. L’oiseau champion en photo chantait pendant le jugement…un véritable bonheur et mon coup de cœur.
Chardonneret en mutation Brune Jaune (Mutation Brune hérédité liée au sexe et récessif combinée avec le facteur Jaune dominant autosomal)
Les Chardonnerets en mutation jaune sont particuliers. Il est très difficile d’avoir un sujet avec un masque bien dessiné.
Chardonneret major en mutation Agate tête blanche (combinaison facteur Agate lié au sexe et avec le facteur tête blanche récessif autosomal) . On peut remarquer le masque très large et la coloration de la poitrine. Attention, un chardonneret doit présenter un dessin de poitrine (champignon)
L’oiseau sur la photo a un plumage incomplet (nombreuses rémiges manquantes)
Très bon sujet : 94 points Best in Show !
Autre difficulté chez les sujets de forte taille (major ou chardonneret de Siberie), le dessin net du masque. Ceci est vrai également chez les têtes blanches (brun tête blanche en photo)
Le même oiseau sans le flash de l’appareil photo.
Le Chardonneret parva Best in show. Superbe masque, superbe dessin de poitrine. Un bec un peu allongé. Une belle couleur de masque, des miroirs jaunes, des dessins de queue complets, toutes les caractéristiques de la sous-espèce.
Compte tenu de leur niveau, les parvas peuvent voyager et aller jouer au Portugal au Mondial COM
Très bon dessin de tête. Forme et maintien excellents.
On distingue bien le dessin de poitrine sur cette photo.
Le best in Show 94 points avec la rosace de la CNJF emportée dans mes bagages.
Pas de Bouvreuil Ponceau mais des bouvreuils pivoines (Pyrrhula pyrrhula) de toute beauté.
Le mâle Bouvreuil pivoine champion, comme le chardonneret parva, chantait sur la table de jugement.
La préparation de ce mâle bouvreuil était parfaite !
Les verdiers d’Europe (Carduelis chloris) panachés étaient les plus représentés. Malheureusement leur lipochrome était moyen ainsi que leur forme. Quelques sujets bruns étaient corrects. Les agates manquaient de contrastes et présentaient une phaéo fautive
On ne rencontre pas souvent des Uragues de Sibérie. Ici un très beau mâle (Uragus sibericus sibericus). A noter que seul une mutation est fixée à ce jour, la mutation brune liée au sexe et récessive.
L’oiseau était très bien préparé à la cage d’exposition
Bon dessin de tête et bonne coloration.
Il existe une sous-espèce beaucoup plus petite (Uragus sibiricus lepidus)
La femelle Urague de Sibérie était moins spectaculaire mais très bien préparée également
les tarins américains étiaient bien représentés. Ici un mâle Tarin du Venezuela
Il faut être particulièrement vigilant avec le tarin rouge du Venezuela (Carduelis cucullata) car de nombreux sujets présentent des caractéristiques appartenant au tarin des aulnes (Carduelis spinus) ou du tarin de Magellan (Carduelis magelanicus). L’introduction des mutations présentent chez ces deux espèces par hybridation intra spécifique chez le Tarin du Venezuela en est la cause.
Très belle surprise. Plus de 50 Roselins du Mexique en concours. Beaucoup de phénotype sauvage mais également des mutés comme ce Topaze.
Mâle Roselin du Mexique dilué
J’ai jugé un grand nombre de Chardonneret X canari. Beaucoup ne présentaient pas les dessins de queue (1/2 lunes blanches sous sur partie intérieure des rectrices. Le plus bel hybrides (Best in Show) était ce tarin Noir (Carduelis attrata) X canari.
Nous avons passé un très bon moment. Notre passeur de cages était lui-même un passionné.
Des oiseaux rarement observés en France : 7 Bulbul à ventre rouge (Pycnonotus cafer) tous particulièrement calmes et beaux.
Autre belle surprise : un Martin triste (Acridotheres tristis)
Best in Show série exotiques becs droits : Amadine à tête rouge (Amadina erythrocephala)
Champion également : femelle d’Astrild Pourpre (Uraeginthus ianthinogaster)
Superbe Diamant de Bichenovi (Poephila bichenovii)
Mâle d’Astrild Pourpre (Uraeginthus ianthinogaster)
Champion de sa catégorie : mâle canari mosaïque lipochrome rouge
Très bel oiseau jugé par Francis Lemoine (Juge Français Canaris couleurs OMJ)
Femelle canari lipochrome mosaïque rouge
Canari lipochrome rouge intensif
Canari lipochrome rouge schimmel
Perruche ondulée de couleur
Perruche moineau céleste (Forpus coelestis) en mutation bleue
Une allée de l’exposition avec les fiches de jugements sur les cages comme à Reggio Emila en Italie.
Le jugement est terminé. Les membres de l’organisation aidés par les juges présents apposent les fiches de jugements sur les cages.
Ce premier show regroupant les 5 associations ornithologiques d’Athènes a été une réussite. Le nombre d’oiseaux était important, et certains sujets de très bon niveau.
J’espère qu’en 2016, George Paneras et son équipe auront l’opportunité de reconduire ce type d’expérience en regroupant plusieurs clubs.
Un Loriquet jouait également le titre
Toui à bandeau jaune (Psilopsiagon aurifrons)
Grand moment pour les élèves juges grecs, Pierre Chanoy à la demande de l’organisation a officié également comme examinateur lors de ce concours.
Ambiance sympathique et passionnée pendant le jugement des Roselins du Mexique en mutations de couleurs.
Certains Roselins du Mexique (Carpodacus mexicanus) en phénotype sauvage étaient particulièrement beaux.
Vu des stands commerciaux
Un grand choix de graines au détail et en mélanges était présenté aux éleveurs
Le stand de King Birds était particulièrement bien présenté. Cette marque commercialise des mélanges spécialisés que l’on souhaiterait trouver en France.
George Paneras et le comité organisateur du premier Attika Bird Show, ont offert à tous les juges un Honorary Award en remerciement de leur jugement. Ici Pierre Chanoy reçoit son prix.
Je souhaite remercier George Paneras et son équipe pour la qualité de l’accueil qui nous avait été réservé. Ce fut un plaisir de pouvoir contribuer à la réussite de cette première exposition.
Je n’ai pas résisté, un peu comme pour mon reportage sur Malte (voir le reportage au pays des éleveurs de verdiers) de partager avec vous certains paysages, et notamment la Marina.
La marina
Le dernier soir, nous avons visité Athènes, et plus particulièrement les alentours de l’Acropole.
L’Acropole au fil des siècles a connu de nombreux bouleversements. Temple, puis mosquée, puis église, puis à nouveau temple. Ce lieu majestueux a fait l’objet de destructions massives et de pillages. Sa restauration prendra des années. Heureusement elle est classée au patrimoine mondial de l’Unesco
Le musée de l’Acropole étant ouvert, c’était l’occasion de découvrir durant quelques heures l’histoire d’Athènes. Ici l’entrée du musé avec en haut à gauche l’Acropole.
Entrée de ce magnifique musé
Le Hall permettant l’accès au trois étages du musé.
Au premier étage la ”Salle des œuvres archaïques’ ‘dans les parties Est et Sud ,présente les sculptures grandioses qui ornaient les premiers grands temples de l’Acropole
Les salles sont spacieuses. Au premier étage on découvre grâce à des vidéos les secrets de la restauration des statues présentées. Des copies représentant les œuvres telles qu’elles étaient à l’origine nous font apprécier les mariages de couleurs. Ici la salle des œuvres archaïques présente les structures qui ornaient les grands temples de l’Acropole.
L’Erechteion. Les statues imposantes provenant d’un des temples en cours de restauration contemplent les visiteurs.
De nombreuses statues ont été détruites ou saccagées au fil des siècles et des invasions.
La visite de ce musé est un véritable voyage dans le temps. Il faut compter trois heures pour faire le tour des trois étages. Au deuxième, on trouve une salle de restaurant avec vue sur l’Acropole, et une salle vidéo retraçant l’histoire de l’Acropole à travers les âges.
présentation originale de monaies anciennes
L’espace dédié au Parthénon (troisième étage) est sans doute le plus spectaculaire du nouveau musée. Le plan du Parthénon est reconstitué grandeur nature et les sculptures :
– frontons
– métopes de la frise dorique
– frise ionique des Panathénées
sont placées dans leur position originelle avec l’avantage d’être à une hauteur idéale pour les visualiser. Toutes les parties manquantes, qui se trouvent dans d’autres musées (notamment au British Museum et au Louvre), ont été remplacées par des copies en plâtre blanc. De plus, de ce troisième étage, on a une superbe vue sur le Parthénon.
Une infime partie de la frise ionique des Panathénées
Dernier regard sur l’Acropole en quittant le centre d’Athènes pour revenir à l’hôtel.
Des vitrines mettent en valeur des objets d’une grande finesse. La chouette, animal favori d’Athéna, veillait sur les trésors du musée. Sur toutes les monnaies d’argent d’Athènes (et dans tout son Empire) on trouvait les effigies de la chouette et d’Athéna
La porte d’Hadrien.
l’Olympieion
La place du métro d’Athènes avec au loin l’Acropole
Dernière promenade avant de partir pour l’aéroport. la marina présente une impressionnante collection de yachts et trimarans.
En se promenant le long de la marina, on est loin de penser que l’économie de la Grèce est au plus mal.
Certains pêcheurs vendent leurs poissons directement sur la plage.
L’eau est limpide, mais le défilé de gros tankers au large des îles nous laisse imaginer le pire pour la biodiversité.
Décollage d’Athènes et fin d’un séjour riche en échanges et en partages d’expériences
Rapidement nous laissons la Grèce derrière nous.
Les meilleures choses ont une fin. J’espère que ce reportage vous aura intéressé. Il m’a demandé un peu de temps pour le préparer. C’était en quelque sorte mon cadeau de fin d’année pour vous remercier de vos visites régulières.
J’ai été heureux de pouvoir participer au jury de ce 1° Attika Bird Show. J’espère pouvoir revoir un jour George Paneras, Panagiotis Vrannas, et tous les éleveurs passionnés que j’ai eu l’occasion de rencontrer à Athènes.